I Love to Fuck You (huhu). Image : Etienne Clement.

Et si nous commencions par le commencement ?

C’est drôle. Des mois que je n’ai pas pris la peine de tapoter sérieusement mon clavier et c’est aujourd’hui que me revient l’envie d’écrire. Moi qui la première, renie avec dédain tous ces écrits autobiographiques, exhibitionnistes, les jugeant indignes de tout intérêt, c’est de moi, moi et de mon expérience propre dont j’ai envie de parler.

Merde.

Fais-je partie de ceux qui éprouvent du plaisir à raconter leur vie ? Et bien peut-être, à un certain degré du moins (je reste tout de même convaincue de l’inintérêt de la plupart et persuadée de l’inutilité du mien). Peut être suis-je à mettre dans le panier de ces jeunes gens qui se croient beaux, intelligents à leur manière c'est-à-dire surtout uniques et rebelles?

En tout cas me voilà, me revoilà dans ce monde –immense, distrayant par le nombre et oh combien de fois mégalomane - de la blogosphère n’ayant rien d’autre à y apporter que les délires égocentriques d’une gentille connasse assumant le désir partagé par beaucoup de montrer le monde tel qu’il est.. Bien sur rien ne vous oblige à la suivre le temps d’une visite, l’issue de secours est la croix en haut à droite, je précise qu’elle vomit sur tout ceux qui prendront la peine de la détester les remerciant de cette délicate attention.

Je vous aime. Moi.